Comment choisir un site référent pour mon netlinking quand j’achète un article sponsorisé ?
1 mai 2025
1 mai 2025
Le netlinking fait partie des ressorts historiques du référencement naturel : en multipliant les liens qui pointent vers vos pages, vous signalez à Google que votre site est reconnu par des tiers et qu’il mérite d’apparaître plus haut dans les résultats. C’est même le critère numéro 1, pour peu que votre contenu soit un minimum qualitatif et optimisé.
Parmi les multiples façons d’obtenir des liens, l’article sponsorisé possède un double avantage : il combine la force d’un contenu éditorial complet — susceptible de se positionner par lui-même — et la possibilité de contrôler l’ancre du lien, la page cible et le contexte autour du lien.
Mais pour que l’investissement soit rentable, le choix du site référent (site hôte) doit être méthodique : un mauvais support dilue votre budget, un bon support peut transformer quelques backlinks en véritable tremplin de visibilité durable.
Sommaire
ToggleGoogle évalue un lien à travers plusieurs « couches ».
La première est purement technique : l’algorithme vérifie que la page d’origine n’est pas pénalisée, qu’elle est indexée et qu’elle reçoit encore du trafic.
La seconde couche est sémantique : la cohérence entre le sujet du site hôte, le sujet de l’article et le sujet de la page cible.
La troisième couche est le « jus SEO », c’est-à-dire le nombre et la qualité des liens que reçoit la page et le site qui va contenir le lien.
Enfin vient la notion de confiance : à quel point le domaine émetteur est-il considéré comme fiable ? Depuis la Spam Update déployée le 5 mai 2024, Google resserre la vis : les contenus « tiers abusifs » — c’est-à-dire les pages publiées sans véritable implication éditoriale du site hôte — voient leur pouvoir de transmission de jus SEO réduit, voire annulé.
Dès qu’un domaine affiche une rubrique « Articles sponsorisés » remplie de contenus hors-sujet, le moteur peut soupçonner un rôle de simple revendeur de liens et « neutraliser la page », voire désindexer complètement le site.
Les critères de sélection sont propres à chacun et vont dépendre du prix du lien. Vous ne serez pas aussi exigeant pour l’achat d’un lien à 30 € que pour un lien à 200 €. C’est à vous de définir vos critères en fonction du prix et de votre thématique. Les critères suivants ne sont pas présentés par ordre d’importance : les plus importants sont la thématique du site, la qualité générale du site (contenu, expertise) et les indicateurs SEO du site.
Commencez par cibler un support dont l’audience parle la même langue que vos futurs clients. Un site entièrement francophone, hébergé sur un nom de domaine en .fr ou en .com, attire un lectorat familier avec la culture, le vocabulaire et les habitudes d’achat françaises. Si vos prospects sont Français, il est toujours préférable d’obtenir un lien depuis un site .fr plutôt que depuis un .be ou un .ch. Cette adéquation augmente mécaniquement le taux de clic et la probabilité de conversion, même si ce n’est pas l’objectif principal.
Nul besoin d’être journaliste pour repérer un contenu superficiel : titres racoleurs, textes trop courts bourrés de mots-clés, absence de sources, absence d’images originales ou pertinentes…
Vérifiez plusieurs articles du site et analysez la qualité de la rédaction ainsi que la présence de fautes ou de problèmes de mise en page. Un site mal entretenu, avec des articles non relus et publiés automatiquement, doit alerter.
À l’inverse, un site qui publie des articles d’au moins 800 mots, bien structurés, illustrés et suscitant des commentaires, témoigne d’un véritable travail éditorial.
Plus le « bruit de fond » est qualitatif, plus votre article a de chances d’être lu, partagé et de transmettre un lien puissant.
L’article contient-il uniquement du texte ou est-il enrichi d’autres médias ?
La présence de certains éléments constitutifs est un avantage :
De nombreuses images appropriées ou des captures d’écran (pour les tutoriels)
Des tableaux ou des comparatifs
Une infographie
Une vidéo
Une FAQ en fin d’article
Des encadrés « à retenir » ou des citations importantes en surbrillance
Des GIFs animés ou des citations de comptes Twitter (X.com !)
Des contenus complémentaires éventuellement téléchargeables
Un site qui ne publie qu’un article tous les deux mois a peu de chances d’être intéressant pour du netlinking.
Cela peut signifier :
Que l’éditeur ne s’occupe pas régulièrement du site
Que seuls des articles sponsorisés sont publiés
Que votre lien risque de ne pas être indexé, les bots de Google passant rarement sur le site
Que le site présente peu d’intérêt pour son propriétaire, qui pourrait ne pas renouveler le nom de domaine ou le vendre
Un blog cuisine peut parfaitement citer un site de nutrition sportive ; en revanche, un blog de loisirs créatifs qui publie subitement un comparatif de casinos en ligne manque de cohérence.
Lorsqu’un site hôte traite déjà de sujets proches des vôtres, l’article sponsorisé s’insère naturellement dans son silo thématique, bénéficie de liens internes pertinents et reçoit rapidement du trafic qualifié.
Il est recommandé de choisir des sites thématiques plutôt que généralistes (sauf exception, comme un pure player généraliste).
Pour un même niveau d’indicateurs SEO, un lien depuis un site thématique proche de la page liée aura toujours plus de poids qu’un lien depuis un site généraliste.
L’autorité du site est le critère le plus important. Il faut prendre en compte le nombre de liens (nombre de domaines référents) et leur qualité. Vous pouvez vous appuyer sur des indicateurs du secteur comme le Trust Flow de Majestic SEO, le Domain Authority de Moz ou d’Ahrefs ; cependant, ces outils peuvent être manipulés.
Le mieux reste de vérifier manuellement la qualité des liens et leur pertinence.
Un site peut afficher des indices SEO flatteurs mais ne plus recevoir de visiteurs depuis des mois ; c’est souvent le cas des domaines achetés aux enchères puis recyclés en fermes à liens.
Observez l’évolution du trafic naturel via Similarweb, Ahrefs ou Semrush : une courbe stable ou croissante traduit un véritable lectorat.
Néanmoins, il faut également se poser la question : de quel trafic parle-t-on ? Beaucoup d’éditeurs peu scrupuleux se positionnent sur des mots-clés faciles et non concurrentiels sans rapport avec la thématique du site. Pour l’achat d’un backlink coûteux, il peut être intéressant d’analyser les mots-clés sur lesquels le site est réellement positionné.
Sur les réseaux sociaux, vérifiez aussi le ratio abonnés/interactions : par exemple, 50 000 followers pour deux « likes » par publication sont le signe d’un gonflage artificiel.
Passez en revue les dix derniers articles publiés. Si huit d’entre eux contiennent des ancres exactes à caractère commercial pointant vers des pages de vente, le domaine flirte déjà avec la ligne rouge.
Inversement, un site qui alterne dossiers de fond, actualités sectorielles et, ponctuellement, un article sponsorisé parfaitement intégré reste dans les clous de Google. D’autant plus si les ancres utilisées sont naturelles ou très peu optimisées.
Vous pouvez effectuer un ratio rapide entre le nombre d’articles comportant des liens sponsorisés et ceux qui n’en comportent pas pour détecter une éventuelle « ferme d’articles sponsorisés ».
Utilisez notre IA pour générer facilement des articles de qualité pour vos articles sponsorisés. Essai gratuit sans engagement.
Images libres de droits incluses !
Le relinking consiste à créer des liens vers un article sponsorisé. Cela permet d’augmenter la puissance du lien et le positionnement de l’article sur les SERP.
C’est une pratique encore peu démocratisée mais qui peut considérablement améliorer votre référencement naturel. Nous recommandons toutefois de la réserver aux articles sponsorisés offrant un bon retour sur investissement, car elle peut s’avérer coûteuse.
Les liens de relinking peuvent provenir d’autres articles sponsorisés, mais aussi de forums ou de sections de commentaires… Dans tous les cas, soyez respectueux et évitez d’envoyer un grand nombre de liens de mauvaise qualité.
Un article sponsorisé à 20 € (hors rédaction) n’est pas forcément un mauvais lien, mais il s’agira probablement d’un lien de faible qualité, issu d’un site aux statistiques SEO modestes. Il peut néanmoins être utile dans certains cas :
Pour ce type de lien, voici les caractéristiques à vérifier :
Un lien à plusieurs centaines d’euros offrira sans doute de meilleures métriques qu’un lien à quelques dizaines d’euros. Néanmoins, il faut vérifier que le prix est justifié par des indicateurs solides et un trafic naturel.
Il est important de disposer de quelques liens de grande qualité. Cependant, j’ai parfois constaté un mauvais retour sur investissement avec les articles très onéreux. En effet, même si le site est un pure player disposant d’un Trust Flow supérieur à 50 et de milliers de domaines référents, la page qui accueille votre article peut ne pas être bien liée, surtout si le site publie des dizaines d’articles quotidiennement.
Plutôt que d’investir 500 € dans un seul lien, mon avis (qui peut être débattu) est qu’il vaut souvent mieux acheter deux articles à 150 € et consacrer le reste du budget au relinking.
Le sujet peut faire débat. Beaucoup d’experts SEO ont des avis différents à ce sujet.
L’achat d’un backlink depuis un site Google News est généralement plus cher qu’un backlink « standard », parfois jusqu’à deux fois plus.
Mais valent-ils leur prix ? Un site Google News n’est pas forcément synonyme de qualité rédactionnelle ni de bonnes métriques.
Nous identifions deux avantages à utiliser un site Google News :
Les fermes de contenu, les PBN automatisés, les rubriques « Publiez votre article » sans modération éditoriale, ou encore les liens collés en pied de page appartiennent désormais à un passé révolu du SEO.
Google ne pénalise pas systématiquement le site receveur : il se contente souvent d’ignorer ces liens, mais vous payez alors pour un impact nul. Pire, si votre profil de liens devient majoritairement artificiel, l’algorithme peut déclencher une action manuelle et dégrader la visibilité de l’ensemble du site.
Nous pouvons tirer 4 constats de cette mise à jour de Google :
Le prix d’un article sponsorisé correct varie de 30 € sur un petit blog de niche à plusieurs milliers d’euros sur un média national généraliste. Sept variables influencent le coût de l’article :
Un bon article sponsorisé ne se contente pas de « placer un lien ». Il cible une intention de recherche précise, propose une réponse plus complète que la concurrence et intègre naturellement l’offre de l’annonceur. Concrètement :
Structurellement, visez 1 000 à 1 500 mots, un chapô accrocheur, des intertitres H2/H3, au moins une image originale ou une vidéo, et deux sources externes pour crédibiliser le propos.
Sémantiquement, couvrez le sujet avec un champ lexical riche sans bourrage de mots-clés. Pour cela, vous pouvez utiliser notre outil d’optimisation sémantique.
Techniquement, placez votre backlink dans le premier tiers du texte, avec une ancre variée (marque ou longue traîne descriptive) et ajoutez un à trois liens internes vers d’autres articles du site hôte.
Marketing, terminez par un appel à l’action discret — un test produit, une étude de cas ou un guide PDF — qui justifie le clic.
Le site est-il francophone, crédible et suivi par de réels lecteurs ?
Son contenu est-il éditorialement solide et dans une thématique connexe ?
Les métriques SEO (DR, CF/TF, trafic) atteignent-elles un seuil acceptable ?
Le domaine affiche-t-il un historique sain : pas de pénalité, pas de rubrique « liens sponsorisés » hors-sujet ?
Le rédacteur garantit-il une intégration native, un maillage interne et une indexation naturelle ?
Si la réponse est « oui » à chacune de ces questions, vous pouvez acheter votre lien sponsorisé les yeux presque fermés.